Protel
Protel Blog

Notre analyse des projets d’achats en capital dans l’ industrie de transformation en 2016

Alors que nous approchons de 2016, Tony Hough, DG de Protel, se penche de plus près sur les chiffres tirés de notre base de données de projets MyProtel pour voir ce que l’année à venir nous réserve en terme d’investissement en capital dans l’industrie de transformation. Consultez ci-dessous son analyse des chiffres à retenir, accompagnée du tableau illustrant les montants potentiels d’investissement en capital pour l’année prochaine.

Projets d'investissement dans l'industrie de transformation

Projets passant en phase d’acquisition en 2016

projectprocurementtable2016

Secteur pharmaceutique

Les fabricants des secteurs pharmaceutique et des biotechnologies investissent constamment dans de nouveaux biens d’équipement. Ils y sont obligés pour maintenir l’intégrité des produits et satisfaire aux exigences réglementaires. Avec les changements liés au contexte économique depuis 2008, nous avons également constaté l’apparition d’un plus grand nombre de projets de taille relativement petite, visant des améliorations des rendements de production et d’énergie, c’est-à-dire tirant meilleur parti d’installations existantes et ce, à moindre coût. Cette tendance est particulièrement marquée en France, en Belgique et aux Pays-Bas, où 81 % des projets prévus pour entrer dans la phase de passation de marchés en 2016 sont évalués entre 1 et 5 millions d’euros, comparés à 30 % au Royaume-Uni et 0 % en Irlande.

Les valeurs totales de projets pour chacune des régions sont biaisées par la présence de programmes individuels à gros budget, comme la modernisation du site de Harlow des services de santé publique en Angleterre d’une valeur de 350 millions de livres, celui de 300 millions de livres de Pfizer à Grange Castle pour une installation de biopharmaceutiques en vrac, les 300 millions de livres de budget pour le projet de « l’Usine 2020 » du groupe LFB à Arras, le redéveloppement à hauteur de 300 millions de livres du site GSK à Rixensart et la nouvelle unité de production de Nutricia à Cuijk pesant 205 millions de livres .

Secteur des denrées alimentaires et des boissons

De façon générale, la valeur des projets dans le secteur de l’alimentaire et des boissons est moindre que celle des projets des secteurs pharmaceutique et des biotechnologies. Les plus lourds projets agroalimentaires prévus pour 2016 sont : l’investissement de 50 millions de livres par Albert Bartlett & Sons dans une nouvelle installation de traitement des pommes de terre sur leur site d’Airdrie, l’agrandissement d’une valeur de 80 millions de livres par Mondelez International de la partie emballage pour sa marque Tassimo et enfin, l’expansion de la ligne de production de Kerry Ingredients à Listowel à hauteur de 60 millions de livres.

Le tableau ci-dessous montre la répartition budgétaire des projets sur l’ensemble des deux secteurs, au Royaume-Uni et en Irlande :

£1m-£5m £5m-£10m £10m-£20m >£20m
36% 26% 15% 23%

Secteur de la chimie, de l’énergie et du gaz

Il s’avère bien souvent que ces trois secteurs soient liés : 71 % des projets énergétiques signalés incluent, sous une forme ou une autre, un processus chimique ou gazier, comme la digestion anaérobie ou la pyrolyse, produisant du biogaz ou du gaz de synthèse (« syngaz »). Bien que leur taille puisse énormément varier, pratiquement tous les projets énergétiques reposent sur de nouvelles constructions dont la valeur excède 10 millions de livres; le plus gros, parmi ceux qui atteindront la phase d’acquisition en 2016, est le programme de 600 millions de livres initié par Orthios Eco Parks, sur l’ancien site d’Anglesey Aluminium à Holyhead.

Il y a bon nombre d’agrandissements d’installations chimiques de taille moyenne qui arriveront à cette étape en 2016, comme le projet Firmenich de 10 millions de livres à Thirsk, et le projet Valspar de 6 millions de livres à Deeside. Là aussi, un petit nombre de programmes à gros budget, pèsent lourd dans la balance totale, comme celui d’Essar au complexe de fabrication de Stanlow appelé « Tiger Cub » et évalué à 250 millions de livres, ainsi que celui de la création d’une usine de traitement du gaz de synthèse par Five-Quarter Energy dans le nord-est de l’Angleterre, évalué à £500 millions.

Pour obtenir tous les détails dont vous aurez besoin pour approcher les décideurs concernés par n’importe lequel des projets en capex évoqués dans cet article, n’hésitez pas à prendre contact avec notre équipe.

Article publié dans la rubrique Analyse le November 13, 2015