Dans cet article, nous visons à vous présenter un aperçu rapide et facilement assimilable des principales tendances et évolutions d’un secteur choisi des industries de transformation, dans l’une des régions que nous couvrons. Pour plus de renseignements sur les secteurs que nous couvrons, cliquez ici.
Alors que 2022 touche à sa fin, intéressons-nous aux perspectives de l’année à venir. Vers la fin de l’année 2022, nous avons constaté un ralentissement des approbations de projet tandis qu’une pression continue sur les ressources obligeait les organisations à reporter ou à prioriser les travaux après avoir été contraintes par les ressources de lancer la mise en œuvre de projets.
Cela signifie cependant qu’un certain nombre d’entreprises ont passé en revue leur chaîne logistique et leur liste de fournisseurs, ce qui a donné l’occasion à de nouveaux fournisseurs de s’impliquer dans de nouveaux projets et de nouvelles entreprises tandis que les délais de réalisation s’allongeaient en raison de reports ou de retards. Par conséquent, ce fut une période propice pour nouer et cultiver de nouvelles relations avec des utilisateurs finaux et des contractants principaux.
Les projets se concrétisent généralement sur la base de contrats étude et travaux plutôt que de contrats EPC (ingénierie, fourniture et équipements), car cette approche est considérée comme moins risquée compte tenu des pressions externes et des défis à relever.
Le principal défi à relever, outre les contraintes liées aux ressources, est l’augmentation des coûts de l’énergie et des matières premières. De nombreuses organisations revoient ainsi leurs plans d’investissements en capital compte tenu des coûts élevés de l’énergie, car les marges se réduisent en raison de l’augmentation des coûts de production. L’investissement est donc redirigé vers des projets de modernisation plus agiles, ciblant l’efficacité et la durabilité et se concentrant en particulier sur les produits phares et les marques.
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Dans le secteur de l’agroalimentaire, beaucoup de consolidation a lieu afin de simplifier les opérations et de se préparer pour les prochaines années. À l’inverse, l’échelle et le champ d’action des projets du secteur pharmaceutique sont en expansion, avec une valeur des projets en augmentation alors que les entreprises choisissent une approche à beaucoup plus long terme. Le domaine de la Recherche et du Développement reste en plein essor dans toutes les régions étudiées.
Les nouvelles technologies et la modernisation de machines constituent un axe prioritaire, en particulier quand elles permettent des économies d’énergie ou de coûts ou qu’elles aident les sites industriels à s’approcher d’une production neutre en carbone (par exemple, grâce au format des emballages, à la capacité de stockage sur site, à la cogénération de chaleur et d’électricité ou encore à des centrales électriques à services partagés.)
L’investissement entrant contribue aussi à dépeindre une image positive pour 2023. Le mélange d’investissement change tandis que les entreprises revoient leurs plans d’investissements en capital, mais cela devrait affecter principalement les projets en milieu de fourchette. On prévoit que les projets de plus petite taille (moins de 5 millions de livres) seront des candidats sérieux pour une mise en œuvre l’année prochaine, et peu d’indices laissent à penser que les plus gros projets seront retardés (plus de 50 millions de livres). Les projets entre les deux concernent principalement des réductions d’échelle et des mesures d’économies, bien que la situation reste très fluide.
Les contraintes de ressources signifient aussi que de petits contractants et fournisseurs peuvent avoir plus d’opportunités en 2023 alors que de grandes entreprises peuvent se voir obligées de refuser des contrats en raison d’un manque de capacité, permettant ainsi des opportunités considérables dans le domaine de l’approvisionnement.
Dans l’ensemble, il y a un fort taux de projets au stade préliminaire de conception pour une mise en œuvre et une livraison en 2023 dans tous les secteurs industriels étudiés. Il semble qu’il y ait une surabondance de travail avec des niveaux de confiance étonnement élevés malgré des facteurs externes difficiles.
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