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Tendances 2018/19 de l’industrie agroalimentaire au Royaume-Uni

Le secteur de l’alimentaire et des boissons du R-U présentent des perspectives favorables pour 2019

Dans notre article de 2018 couvrant les secteurs des denrées alimentaires et des boissons du Royaume-Uni, nous avions suggéré qu’après l’incertitude du référendum dont l’impact sur le tableau des investissements en capital avait été négatif, les perspectives s’amélioraient.

Cette incertitude s’est cependant poursuivie au courant des deux premiers trimestres de 2018. Nous avons constaté que des acteurs majeurs mettaient leurs plans d’investissement en attente, et même que certains programmes de projets étaient carrément mis de côté pendant que les fabricants attendaient d’avoir une meilleure idée de l’avenir.

Alors que nous nous rapprochons de 2019, les choses ne se sont pas vraiment éclaircies sur le plan politique. En effet, l’incertitude est encore bien présente dans les secteurs alimentaire et des boissons, l’horizon de mars 2019 maintenant bien en vue. Après cette période « attentiste », nous voyons toutefois maintenant se dessiner un tableau assez cohérent des investissements.

2019 semble bénéficier d’un regain d’optimisme. Les retours que nous recevons de nos sources suggèrent que le début de 2018 était particulièrement ardu. Les plans de projets étaient placés en attente ou réexaminés pendant que des décisions concernant de nouveaux programmes majeurs d’investissement se raréfiaient au profit de consolidations ou de rationalisations.

Tandis que les plus petits fabricants sont encore dans un état fluctuant et incertain, nous observons que les investissements de plus grandes organisations redémarrent effectivement. Les niveaux de capex prévus pour 2019-2020 que nous suivons sur notre système MyProtel le confirment et semblent contredire les récits négatifs qui circulent dans la presse.

Toutefois, tandis que les niveaux globaux d’investissement pour l’année à venir et au-delà sont extrêmement dynamiques en termes de quantités de projets planifiés et de valeur combinée de capex, ces projets progressent généralement beaucoup plus lentement vers leur approbation finale. En outre, le type de projet a plutôt basculé vers des plans stratégiques à 5 ou 10 ans, des programmes de consolidation et de rationalisation, s’éloignant de programmes nouveaux.

Une des raisons qui peut expliquer cet état de fait résulte de l’impact des détaillants. Plusieurs acteurs majeurs ont réévalué leur chaîne d’approvisionnement dans des domaines comme la viande, les sandwiches, les produits frais et le poisson. Cela a entraîné le changement de quantités importantes de programmes de capex pour intégrer les exigences futures de ces détaillants. Les rendements figurent parmi les sujets de préoccupation à cause des surcoûts anticipés sur les ingrédients, ainsi que ceux liés à l’automatisation pour contrer la réduction potentielle des ressources de main d’œuvre.

Le niveau d’activité des sociétés d’ingénierie est généralement extrêmement élevé, nos sources indiquant de lourdes charges de travail. Ces travaux se situent sur l’ensemble de la gamme, de la faisabilité à la mise en œuvre, certains cabinets étant forcés d’être très sélectifs en acceptant des projets, s’inquiétant de leur capacité en 2019.
Les projets sont pour la plupart très concurrentiels, ce qui signifie qu’il est vital d’agir au bon moment (contactez-nous pour savoir en quoi nous pouvons vous y aider). Le nombre de sociétés soumissionnant pour un projet donné est très élevé, entraînant une forte pression à la baisse sur les marges. Cependant, dans ce contexte d’une multitude de projets, il devrait y avoir amplement de travail pour tous.

Nous anticipons une plus faible probabilité de projets mis en attente pour l’année qui vient par rapport à l’année précédente (environ 20 % vs. 40 %).

Fusions et acquisitions

Ces derniers 12 à 18 mois ont été très actifs en termes de fusions et d’acquisitions, ce qui a eu un gros impact sur les plans de capex. Nous anticipons que cela continuera et augmentera même potentiellement en 2019, dans un contexte d’incertitude persistante pour les fabricants.

Barry Callebaut a convenu d’une entente d’approvisionnement à long terme avec la Burton’s Biscuit Company, le deuxième biscuitier britannique. Cela inclut les installations de fabrication du chocolat à l’usine de Burton’s à Morton, quoique les détails financiers précis ne soient pas encore connus.

Alors qu’elle était sous administration judiciaire, Banham Poultry a été vendue par Duff & Phelps à Chesterfield Poultry. Unilever a abandonné le déménagement prévu de son siège social à Rotterdam. Nestlé continue de transférer Blue Riband vers la Pologne.

Voici quelques exemples d’activités pertinentes de fusions-acquisitions :

• Calbee > Seabrook Crisps
• CocaCola > Costa Coffee
• Bakkavor > Haydens Bakery
• AgrialGroup > Aston Manor Cider
• Finsbury > Ultrafarm (activité sans gluten)
• Whitworths > Hovis Mills
• Valeo Foods > Tangerine Confectionery
• Kepak > 2 Sisters Food Group (viande rouge)
• KP Snacks > Pop Chips & Tyrells Crisps
• Arla > Yeo Valley Dairies
• ADM > Probiotics International
• Nomad Foods > Aunt Bessies & Goodfellas Pizza
• Nestle Waters > Princes Gate
• Bright Blue Foods  Greencore (gâteaux)
• Heineken investit 40 Mio de GBP dans Beavertown Brewery
• Signature Flatbreads > Aryzta

Tendances

Un secteur où la croissance est attendue en 2019 est celui des aliments pour animaux domestiques et produits de nutrition animale, un domaine de forte demande au R-U. Les poudres, ingrédients, produits frais, produits laitiers, protéines et nutrition, la brasserie et la distillation devraient tous faire encore l’objet d’une forte demande. Au niveau de la brasserie en particulier, il existe un intérêt certain pour des expansions vers la brasserie artisanale : nous avons déjà détecté certains programmes majeurs (les détails complets seront accessibles à nos abonnés).

L’automatisation reste un solide axe de croissance, qui résulte des inquiétudes centrées autour de la main d’œuvre et des ressources pour le R-U à l’avenir. Les fabricants cherchent à s’éloigner de toute dépendance envers la main d’œuvre ouvrière chaque fois qu’ils le peuvent.

Cela s’applique désormais aux entrepôts, alors que c’était précédemment essentiellement le cas en fabrication. L’entreposage automatisé et à hauts rayonnages s’avère être une tendance marquée dans ces secteurs.

Ce que nous couvrons :

Savez-vous que nous couvrons maintenant les secteurs des denrées alimentaires et des boissons en France, en Belgique et aux Pays-Bas ? Contactez-nous pour en savoir plus.

Alimentaire & Boissons – R-U

Dans notre moteur de recherche MyProtel, nous suivons actuellement :
• 486 projets actifs de capex dans les secteurs des denrées alimentaires et des boissons ;
• représentant un investissement potentiel combiné évalué à 5,3 Md GBP ;
• la valeur moyenne d’un projet dépassant 11 Mio GBP.

Depuis le début de l’année, nous avons recensé plus de 1,5 Md GBP de nouveaux projets alimentant le flux de capex. Leurs détails complets sont accessibles à nos abonnés, aussi contactez-nous pour savoir comment prendre une longueur d’avance sur vos concurrents grâce à notre base de données.

À ce jour, les plus importants investisseurs de l’année sont :

• Unilever – 20 Mio GBP
• Associated British Foods – 39,5 Mio GBP
• Butchers Pet Care – 20 Mio GBP
• DairyCrest – 70 Mio GBP
• Muller – 52 Mio GBP
• Cargill – 17 Mio GBP
• CocaCola – 30 Mio GBP
• Glanbia – 34 Mio GBP
• Diageo – 70 Mio GBP
• Tulip – 100 Mio GBP
• SHS International – 33 Mio GBP
• Cranswick Foods – 99 Mio GBP
• 2 Sisters Food Group – 39 Mio GBP
• Britvic – 22,5 Mio GBP
• Refresco – 27 Mio GBP

Contactez-nous pour commencer à stimuler votre flux d’affaires dès maintenant avec notre intelligence de projets.

Article publié dans la rubrique Analyse le November 5, 2018